Votre journée commence mal ? Voici comment la traverser.

Nous en avons tous et toutes connu des journées « comme ça » où tout commence de travers. Cette journée qui commence par la réception d’une facture perdue de vue. Ou cette journée qui commence par une dispute avec votre conjoint.e. Ou votre meilleure amie qui vous envoie une énième théorie conspirationniste ?

Ce qui nous rend différent.e.s , c’est la manière dont nous gérons la journée de travail qui suit un évènement stressant. Voici quelques astuces pour que celle-ci se déroule le mieux possible.

  1. Concentrez-vous sur une activité familière.
    Trouvez dans votre to-do liste une tâche qui ne soit pas trop contraignante mais satisfaisante, et qui ne mange pas le peu d’énergie qu’il vous reste.
    Effectuer une tâche qui ne requiert aucune nouveauté, elle met en place des gestes mécaniques et cela fonctionne ! Vous vous plongez dans une tâche « facile » sans y « penser ». Et à la fin de la journée, vous éprouverez malgré tout un sentiment d’accomplissement.

  2. Attaquez-vous à une tâche inconnue – et que vous avez évitée jusque-là.
    A priori ce conseil est en contradiction avec le premier. Mais cela fait également appel à un mécanisme connu : des tâches qui ne semblent pas avoir leur place dans une journée de travail habituelle, peuvent s’avérer un bon choix si vous êtes dans une énergie basse. Il y a peut-être un dossier, un projet qui traîne dans votre tiroir et sur lequel vous vous pencheriez volontiers.
    Soyez créatif.ve et ambitieux.se.  Vous aurez l’impression de contribuer à quelque chose. Vous activer va créer comme un antidote à vos pensées négatives et couper court à la spirale de la rumination. Vous vous sentirez à nouveau en pleine possession de vos moyens.

  3. Faites la moitié de ce que vous faites en général.
    Lorsque l’on fait face à une situation difficile, on se sent émotionnellement épuisé, sans énergie face à une journée de travail.
    Faites un compromis avec vous-même : faites « moins » que ce que vous avez l’habitude de faire. Fixez-vous un objectif modeste afin de vous préserver de toute procrastination.

  4. Communiquez !
    L’isolement accroît le stress et réduit la productivité, augmentant les ruminations. Ne craignez pas de vous montrer plus vulnérable face à vos collègues. Un petit geste de bienveillance de leur part peut faire des miracles. Veillez évidemment à vous confier à des personnes en qui vous avez totalement confiance !

  5. Laissez vos craintes et émotions négatives de l’autre côté de la porte.
    Ce n’est pas la peine de vous préoccuper de l’impact de vos émotions sur la qualité de votre travail. Le travail constitue parfois un excellent refuge. Personne ne devrait agir comme un robot, on est bien d’accord, mais ne partez pas du principe que vos émotions auront automatiquement un impact négatif sur votre productivité. Utilisez-les pour la booster. Vous êtes en colère ? Servez-vous de cette énergie pour accomplir des tâches qui demandent de la détermination.

Surfer sans but sur internet, lire des posts sur Facebook ou Instagram, voire même se noyer dans le travail, est ce que certain.e.s d’entre nous auront envie de faire et c’est bien naturel. Mais il existe des options entre ces deux extrêmes pour rebondir et retrouver notre détermination.

Essayez, vous verrez !